La Durbelière
La Durbelière
Oh ruines, vestiges d’un long passé
Témoins d’une si grande fracassée
De révolte Chouannes, un tremplin
D’allégeance royale, un écrin
En tes murs résonnent encore les cris
De joie et de pleurs de Monsieur Henri *
Pour l’éternité, ils y sont inscrits
Chacune de ces pierres s’en est nourrie
Bâtisse d’une si grandiose beauté
Prodige si bassement molestée
Par la fureur de bleus embrigadés
Nourris par le désir de dégrader
Pauvre château, par le feu immolé
Détruit, brisé, saccagé et pillé
Par ces colonnes infernales, souillé
Décombres de nos mémoires endeuillés.
*Henri de la ROCHEJAQUELEIN ; Généralissime Vendéen !