Seule au parc
Seule au parc
Où vont ‘ils, d’où viennent t’ils donc
Tous ce pas perdus dans la neige
Le savent t’ils eux même, allons donc
Ils traversent ce parc que le froid assiège
Pas lent, pas pressés, de droite et de gauche
Altiers où bien lourds, ils tracent chemin
De l’aube au crépuscule, l’un qui embauche
En plein après-midi, les jeux fous d’un gamin
Assise seule sur ce banc, attendant Dieu sait quoi
A rêver peut être à une chaleureuse rencontre
En se demandant, de sa solitude, la cause, le pourquoi
En aucun cas, son désespoir, elle ne montre
Fort heureusement, son chien, compagnon fidèle
Reste à ses côtés, toujours joyeux, réconfort
Attendant patiemment qu’elle rentre chez elle
Pour y retrouver cette paillasse, leur lit d’inconfort
Et l’un contre l’autre, serrés, se tenant chaud
S’abritant du vent frisquet qui traverse la masure
Cet amas de planches, de construction, écheveau
Leurs respirations lentes, du temps, battant la mesure